26/10/2012

Apparition ..sabbat ...

La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles.

Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.





 Je connais l’endroit,
Je connais la clairière
Où font leur sabbat,
Les affreuses sorcières !
Elles dansent en rond,
Hurlant dans le vent,
D’ignobles chansons
Le démon encensant !
Crachant le feu.
Avec soudain,
Des éclairs dans les yeux,
Elles lancent à pleines mains,
Des maléfices dans la nuit,
Aux hôtes de la forêt,
Qui loin de la clairière fuient
Ce sabbat endiablé !
 Pere Guisset – Pâques 1998








Araignée du matin: chagrin,
pensait un bébé coccinelle
cherchant à libérer ses ailes.
Araignée du midi: souci
grognait un rat dans son chagrin
de voir un chat près de sa belle.
Araignée du soir: espoir,
disait au briquet l’étincelle
mourant dans le vent du jardin.
Mais l’araignée dans sa nacelle
prisonnière à vie de sa faim
rêvait qu’elle était hirondelle.
Pierre Béarn





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