..Hier au temps d'avant...." Poésie de Rondeau ".
Hier au temps d'avant,si loin qui se retient
Souvenirs imprécis en détails incertains
Brides des bons instants,vécu d'insouciance
Indélébiles traces,marquent l'enfance
Palette de saveurs aux multiples parfums
Des grandes herbes fauchées,en devenir foin
De luzerne fleurie destinée aux lapins
Gardés,ces fumets je m'en fais référence
....Hier au temps d'avant....
M'en retourner,à ces jours sans peur des demains
Ces moments éloignés,ainsi je me souviens
A lui sont mes pensées,uni aux essences
Emotion à revoir,j'en fais confidence
Les cheveux blanc au vent de grand-père au jardin
....Hier au temps d'avant....
Hier au temps d'avant,si loin qui se retient
Souvenirs imprécis en détails incertains
Brides des bons instants,vécu d'insouciance
Indélébiles traces,marquent l'enfance
Palette de saveurs aux multiples parfums
Des grandes herbes fauchées,en devenir foin
De luzerne fleurie destinée aux lapins
Gardés,ces fumets je m'en fais référence
....Hier au temps d'avant....
M'en retourner,à ces jours sans peur des demains
Ces moments éloignés,ainsi je me souviens
A lui sont mes pensées,uni aux essences
Emotion à revoir,j'en fais confidence
Les cheveux blanc au vent de grand-père au jardin
....Hier au temps d'avant....
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L'amour et la mort "Poésie de Louise Ackerman "
Sous le voile léger de la beauté mortelle
Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclot,
Le temps de l'entrevoir, de s'écrier : " C'est Elle ! "
Et la perdre aussitôt,
Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée
Change en spectre à nos yeux l'image de l'amour.
Quoi ! ces vœux infinis, cette ardeur insensée
Pour un être d'un jour !
Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir,
Que tant d'adieux navrants et tant de funérailles
Ne puissent t'émouvoir,
Qu'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
Tu dises : " Garde-les, leurs cris sont superflus.
Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre ;
Tu ne les rendras plus ! "
Mais non ! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère ;
Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein.
Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
Va s'aimer dans ton sein.
Trouver l'âme qu'on cherche et qui pour nous éclot,
Le temps de l'entrevoir, de s'écrier : " C'est Elle ! "
Et la perdre aussitôt,
Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée
Change en spectre à nos yeux l'image de l'amour.
Quoi ! ces vœux infinis, cette ardeur insensée
Pour un être d'un jour !
Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
Grand Dieu qui dois d'en haut tout entendre et tout voir,
Que tant d'adieux navrants et tant de funérailles
Ne puissent t'émouvoir,
Qu'à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
Tu dises : " Garde-les, leurs cris sont superflus.
Amèrement en vain l'on pleure sur leur cendre ;
Tu ne les rendras plus ! "
Mais non ! Dieu qu'on dit bon, tu permets qu'on espère ;
Unir pour séparer, ce n'est point ton dessein.
Tout ce qui s'est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
Va s'aimer dans ton sein.
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Tard dans la vie "Poésie de Pierre Reverdy".
Je suis dur
je suis tendre
Et j'ai perdu mon temps
À rêver sans dormir
À dormir en marchant
Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
je ne suis nulle part
Excepté le néant
je porte accroché au plus haut des entrailles
À la place où la foudre a frappé trop souvent
Un cœur où chaque mot a laissé son entaille
Et d'où ma vie s'égoutte au moindre mouvement
Pierre Reverdy, l'ermite de Solesmes, est un poète passé de mode. Lui qui fut si longtemps considéré comme le plus grand .
Je vous propose de découvrir sa biographie sur ce site très intéressant.
http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/reverdy/reverdy.html
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Merci de votre de passage .